J59 – Vendredi 28 novembre 2014 - Bourail
La dame est bien passée collecter ses sous. Nous quittons nos amis Driss et Doriane, certains de les revoir un jour ou l'autre sur la Route ...
Arrêt un peu plus loin dans un bel hôtel restaurant. Désormais, on ne se moque plus, on s'arrête... C'est l'assurance de trouver un wifi performant, un espresso et un peu de vie organisée. Nous nous posons et mettons en ligne l'article de la veille.
Nous descendons désormais la côte Ouest. C'est la plaine ; la route est plate et droite. Les bourgs sont plus structurés, encore que les immeubles qui les composent soient assez laids.
A Koné, un ensemble de bâtiments posés sur une petite colline nous fait mentir. On s'arrête et on visite. Ce sont les bureaux du Conseil du Territoire Nord ! Superbes. Un mélange de petits bâtiments et de cases traditionnelles, disséminés au milieu des arbres. On surveille pour voir si on ne voit pas Yannick sortir d'un bureau …
Un peu à l'écart, un autre bâtiment attire notre attention. Un centre d'affaires dont l'architecture « inaboutie » rappelle celle du Centre culturel Tjibaou à Nouméa. Ce type d'architecture semble se répandre ici. La notion d'inaboutissement va bien à la Nouvelle Calédonie... Les locaux de la Chambre de Commerce, quoique dans un style différent, semblent eux-aussi encore en chantier.
Tous ces bâtiments nous rassurent un peu. Ils semblent traduire un nouvel élan pour le Territoire Nord.
Le marché de Bourail est plus dans l'esprit de ce que nous avons vu jusqu'à présent. Alors que les guides annoncent « ouvert le vendredi », il n'y a qu'une brave dame solitaire vendant ses pastèques. Très bonnes, du reste ...
On se pose dans un camping donnant sur le lagon. Beau camping avec ses grands arbres séculiers. Nous choisissons un emplacement avec vue sur le lagon, adossé à un bosquet. Super. Bon, le vent souffle, et même avec force, la tente se tord dans tous les sens, le double toit s'envole et reste accroché dans le bosquet. Nous découvrons que les autres campeurs se sont mis à l'abri sous le vent par rapport aux bosquets. Il n'y a que nous qui sommes « au vent » !
Nous déplaçons la voiture pour essayer de couper le vent, sans amélioration notable. Tant pis ; nous restons ainsi. Nous adorons dormir dans une tente chahutée par le vent !
Balade sur la plage. Le vent fait aussi le bonheur des « windsurfers » qui convergent sur de spot en fin de semaine.