J17 – Dimanche 31 juillet - Hemis Timishgang
Matinée pleine aujourd’hui.
Stansing avait prévu les choses de manière très professionnelle. 7h00 : thé, 7h15 : bols d’eau chaude pour se laver, 7h30 : breakfast, 8h00 : départ.
On finit par partir à 8h45 et encore en lui mettant la pression.
Montée dans la roche jusqu’à un premier col, descente, remontée d’un deuxième col puis descente dans une deuxième vallée verdoyante. La plupart du temps, il souffle une légère brise, ce qui rend la chaleur du soleil supportable. Malgré les pressions insistantes de notre guide, nous ne nous arrêtons quasiment pas. Au total 3 heures de marche.
Du coup, nous arrivons au Home stay de Hemis Timisghan pour déjeuner.
Bien nous en a pris car, nous découvrirons plus tard, le nombre de places d’hébergement est limité. Notre ami Pascal le principal de collège, embringué dans une histoire avec son guide et deux américaines marchant en solo, mettra deux fois plus de temps sur le chemin et passera plus d’une heure pour dénicher une pièce commune où passer la nuit.
Déjeuner, sieste, puis Nourbo le chauffeur nous propose de prendre la voiture et d’aller visiter les monastères de Hemis, l’ancien et le nouveau.
L’ancien nous permet d’avoir une vue du parcours de demain, a priori superbe, au sein d’une nouvelle vallée.
Nous découvrons le nouveau monastère en pleine effervescence. Une grande manifestation est prévue demain et il y a encore énormément de finitions à faire. Cohabitent donc de nombreux ouvriers et près de 200 moines. C’est la première fois que nous voyons un monastère en activité.
La cloche sonne. Nous quittons la salle de rassemblement des monks pour leur laisser la place.
Dehors, deux mini-monks se castagnent sévèrement au milieu de leurs copains. Ils ont encore du chemin à faire …
De retour au Home stay à 17h00. Je veux me mettre au blog, mais Stansing vient lire par-dessus mon épaule les premières lignes qui précèdent et découvre son nom… Sans scrupule, comme lui, je lui traduis les 3 premières lignes. Il s’excuse pour le retard.
Du coup, on revient sur le parcours écourté de la veille. Il finit par avouer qu’il ne nous croyait pas capable de faire la montée du col et qu’il a fait une erreur. Nous espérons qu’il aura changé d’avis.
Du coup, j’en profite pour baliser les 2 jours qui restent. Bien m’en prend car il zappait allègrement le dernier jour au cours duquel nous sommes censés marcher le matin et revenir à Leh l’après-midi. Décidément …
Diner dans la salle commune du Home stay à la lumière d’une lampe à pétrole. Mingma a préparé des momos en grandes quantités. On partage avec la famille qui nous accueille.
20h00 : le courant électrique est établi. Le fils allume la télé, nous finissons de manger, le grand-père s’installe pour faire ses prières …