J37 – Samedi 20 août : Autour de Khatmandu
J-2. La moitié du ciel est bleu … Pierrot est triste ; après sa toilette, il a été exilé en arrière de la terrasse.
Pashupatinath, à une dizaine de kilomètres à l’Est de Kathmandu.
C’est le Bénarès népalais avec, en guise de Gange, la rivière Bagmati, qui ne fait que 10 mètres de large et 1 m de profondeur … On retrouve la même ferveur hindouiste. C’est là que les hindouistes népalais se font incinérés avant que leurs cendres ne soient confiées à la Bagmati, qui elle-même les confiera au Gange.
L’atmosphère est beaucoup plus sereine qu’à Varanasi. Une terrasse, de l’autre coté de la rivière permet d’assister aux cérémonies, sans que personne n’en prenne ombrage. Nous restons captivés par le spectacle pendant plus d’une heure. Nous ne sommes pas les seuls …
Bodnath, quelques kilomètres plus au nord.
Cette fois-ci, nous sommes dans un sanctuaire bouddhiste. C’est plus joyeux. On découvre le plus grand stûpa de tout le pays, près de 30 mètres de diamètre. On s’aventure quelques rues derrière pour apercevoir le monastère de Shechen. On trouve même un marchand de toge (une pensée pour Kévin), mais pas de boui-boui servant la fameuse bière d’orge tibétaine baptisée « Tchang ».
Nouveau coup de taxi pour découvrir Kirtipur, diamétralement opposé, sur la colline.
Priorité au déjeuner. Le cuisinier est un poète. Nous faisons la connaissance d’un jeune Lillois, un peu tombé du nid, qui termine sa licence de sociologie dans l’université toute proche. Il vient de découvrir que les cours sont pour moitié en anglais et pour moitié en … népalais.
Nous parcourons la vieille ville avec ses vieilles demeures. Encore un site népalais inscrit au patrimoine de l’Unesco. Nous sommes samedi, les gens sont dans la rue. Il ya même un « festival » de danses et de chants.
19h00. Notre première coupure d’électricité. « Et comment je me sèche les cheveux maintenant ? »