J28 – Mercredi 12 août 2009 – Vang Vieng - Vientiane
14h00. Au premier rang dans le VIP Bus qui nous emmène à Vientiane. Nous sommes désormais dans la plaine et il est possible de profiter de mini-lignes droites pour taper quelques lignes. Le chauffeur a l’air pro. Si cela t’intéresse, je mets son portrait de ¾ arrière.
« Il faut donner sa chance au produit » comme on dit dans le Sentier. C’est ce que nous avons fait ce matin en nous inscrivant pour une demi-journée de Kayaking. Un tuk-tuk nous a déposés à 8 kms en amont de la Nam Song River avec Wy, notre guide et Alex un compagnon de circonstance, allemand de surcroît. On se laisse descendre, il y a 2 ou 3 portions un peu plus rapides, on voit la nature sous un autre angle, c’est sympa.
Nous découvrons le temps fort de la balade un peu plus bas. J’explique parce que les photos ne sont pas très démonstratives, l’émotion prenant le pas sur le reportage. Le truc consiste à monter à 10 mètres au-dessus de l’eau, sur une girafe aléatoire en bambou, de se saisir d’un trapèze lui-même accroché à un poteau tout aussi aléatoire et de s’élancer au dessus des eaux tumultueuses. Un ou deux effets de balancier et hop on lâche le trapèze et on est précipité dans les eaux bouillonnantes. Lorsqu’on remonte à la surface on se saisit de la bouée lancée avec à propos par un assistant, bouée reliée à une corde, ce qui nous permet de regagner la rive rapidement sans être entraîné par les eaux déchainées ni donner des idées de repas aux énormes crocodiles qui restent tapis au fond des eaux.
Les adeptes de cette discipline se reconnaissent curieusement par … leur petit doigt, dont l’ongle est verni de rouge. Etrange non ? Réalité pourtant… J’ai eu la chance d’être intronisé au sein de cette curieuse secte, qui compte plus d’américains et de français que de laos et désormais j’arbore cette marque momentanément indélébile au bout du doigt.
Si je te sentais un peu plus d’intérêt pour la méditation transcendantale, je te laisserais volontiers phosphorer quelque temps sur cette énigme…
La réalité est, comme souvent, beaucoup plus prosaïque. Lorsque tu arrives sur le site, on te suggère d’acheter une boisson que tu payes un peu plus cher que d’habitude. Cela te donne le droit d’utiliser les installations. Et pour prouver que tu as bien acheté une boisson, la vendeuse te mets du vernis sur un ongle.
Question 1 : Pourquoi m’avoir vernis tout l’ongle alors qu’elle aurait pu se contenter d’un point rouge ? Et moi qui la laisse faire sans comprendre et sans rien dire. Heureusement qu’elle s’est limitée au petit doigt. Tu imagines les 10 doigts, ou un point sur le front, comme les hindous ? Tu viens pour jouer à Tarzan et tu repars converti à l’hindouisme …
Question 2 : Peut-être que la taille de l’ongle est la juste taille qui permet au lanceur de bouée de distinguer à distance que tu t’es bien acquitté du droit d’accès ? Dans ce cas, tu as intérêt à lever la bonne main en remontant à la surface. Sinon, bonjour les crocos …
On termine la balade tranquillement, en découvrant une dizaine de sites de même nature. (Plus un autre au Blue lagoon, diront certainement Delphine et Azziz). Une véritable spécialité locale.
Retour à l’hôtel pour prendre une douche et préparer les sacs. Nous découvrons que l’hôtel possède un restaurant qui offre la meilleure vue sur la rivière et sur les roches et qui a des salades au menu. Et le VIP bus qui part devant le perron…
Elle était vraiment bien notre Thavisouk guesthouse. Merci Monsieur Tuk tuk …
Retour sur la route. Capital City : 13 kms. La route est rectiligne. Il y a désormais de plus en plus de véhicules. Les collégiennes quittent les cours. Les pécheurs sortent leurs filets. Des jeunes jouent à la pétanque. Sur les motos, on regarde avec toujours autant de tendresse ces petits bouts de choux de 3 ou 4 ans qui se serrent bien fort contre le large dos de Papa ou Maman. Ou celui-ci qui voyage debout entre Papa et Maman ...
17h00. Arrivée à Vientiane. Un tuk tuk et direction le R § D Guesthouse (Relax and Dream Guesthouse …). On retrouve le Mekong à deux pas de l’hôtel. Première urgence : des bouquins pour Cath.