Vendredi 19 mai 2023 – J10 - Constantine … sous la pluie
Au programme (théorique) aujourd’hui : Une nouvelle visite des ponts et de la vieille ville mais structurée ; on sait où on va et ce que l’on voit …
Mais … nous sommes Vendredi, jour de la Grande Prière, tout est fermé, et … il pleut !
On abrègera donc la visite avec l’idée de nous restaurer à l’hôtel, mais, le temps de rentrer, le cuistot était parti prier … mais ceci est une autre histoire…
Voici donc le Pont El Kantara qui nous permet de rejoindre la vieille ville, de monter vers la Citadelle pour retrouver le Pont suspendu de Sidi M’Cid qui nous ramène vers l’autre rive.
Au sommet, le Monument à la mémoire des Morts de la 1ère guerre mondiale domine les environs.
Tout en bas, le Rhumel a fini sa découpe du plateau et passe sous un dernier pont, le Pont des Chutes.
Retour vers la Vieille ville où nous retrouvons les bâtiments déjà découverts la veille, mais sur lesquels nous pouvons mettre une étiquette.
Notamment ce théâtre où De Gaulle a prononcé 2 discours. Le 12 décembre 1943, alors qu'il est le chef du gouvernement provisoire au cours duquel il annonce l'octroi de la citoyenneté française à plusieurs dizaines de milliers de musulmans (60 000) et promet des réformes. Et le second, le octobre 1958, au cours duquel il trace les grandes lignes de la politique qu’il compte appliquer en Algérie à son retour au pouvoir.
A ce propos, un jeune nous apporte une réponse (évidente) à l’une des questions d’hier : Pourquoi, à Constantine, les jeunes apprennent-ils l’anglais et non le français ? Tout simplement « parce que c’est la langue la plus parlée au monde » … Et que les Constantinois sont les premiers Algériens en ce qui concerne l’immigration.
Le Palais d’Ahmed Bey et sa Mosquée d’où sortent les Fidèles.
La Mosquée Souk El-Ghozel, devenue l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs en 1838, et redevenue Mosquée depuis. Apparemment Dieu n’a pas fait d’objection…
Retour par le fameux ascenseur qui nous ramène, sous la pluie, à la passerelle Perregaux. Mais comme nous sommes Vendredi, le liftier est à la prière et l’ascenseur est bloqué. Cela vaut peut-être mieux …
Ce soir, nous snobons le restau de l'hôtel, et son chef, pour rechercher, sous la pluie, un lieu plus accueillant... et local que nous découvrons à quelques encablures.
Cath commande un couscous mais s'enquiert de ce qu'est la "tchektchouka", à ne pas confondre avec la "chackchouka", une sorte de ratatouille avec des œufs. Le serveur revient avec son portable et fait défiler devant elle une vidéo (de 10 minutes...) sur la fabrication de la tchektchouka, une galette émiettée dans une sauce tomate avec de la viande et des pois chiches. Vraiment sympa le serveur (cela devient une rengaine ...) ; nous reviendrons demain !
Nous en profitons pour tester, spécialement pour Jolhan, le "Hamoud Boualem" de Selecto, une limonade locale fruitée ; une sorte de coca light au goût de fraise. Nous n'en reprendons pas demain ...