J30 – Mardi 26 janvier 2016 – Florès

Publié le par notretourdumondeparpetitsbouts

Ce matin, « tubing-raid » sur les traces de Daniel Dreux.
Le tubing, tu connais ? Il s'agit de la descente d'un cours d'eau sur un engin fait d'une chambre à air de camion, d'une grosse toile imperméable et d'un cordage sur lequel s'asseoir. Une bouée, quoi !
C'est la technique que nous avons choisie pour visiter une partie de la plus grande grotte d'Amérique Centrale (80 kms de long) découverte en 1968 par notre hôte du jour.
Le circuit commence derrière les jardin de l'hôtel, à travers la forêt tropicale, et passe par une superbe grotte, qui est l'ancien lit de la rivière.
Puis nous descendons vers la rivière prendre possession de nos  engins de navigation. L'avantage de la toile imperméable, c'est que l'eau que tu embarques ne peut pas ressortir. Très vite, tu as les fesses trempées... C'est fait !
Les mains font office de pagaies, soit dans un sens soit dans l'autre. Cela fatigue très rapidement les épaules et la nuque. Le problème, c'est de prendre des photos. Il faut sécher la main avant de prendre l'appareil. Très vite, tu as aussi le T shirt trempé …
L'univers que nous découvrons est extraordinaire et « dans son jus ». Nous sommes (heureusement) accompagné d'un jeune guide qui ne prononcera pas un mot de toute la balade. C'est parfait ! En tant que plongeurs, nous avons l'habitude ...
Sinon, nous sommes seuls et probablement parmi les très rares touristes à faire cette expérience. Il n'y a rien d'aménagé et nous découvrons le site à la lueur de nos frontales comme l'expédition de Daniel Dreux a dû la découvrir.
Lorsque nous éteignons les frontales, nous sommes dans le noir total avec juste le clapotis de la rivière souterraine comme bruit de fond. Au dessus de nous, plusieurs centaines de mètres de roche ...
La bouée étant ronde, elle fait un peu ce qu'elle veut. Cela est parfois agaçant et rapidement je suis classé comme le boulet du groupe d'autant que j'essaie de prendre un maximum de photos (au départ). Plus délicat est la situation lorsqu'un tronc d'arbre barre la route. La bouée veut passer dessous, mais il n'y a pas la place pour nous deux. Je vois le coup où je vais faire un peu d'apnée, et l'appareil photo aussi. Heureusement Cath veille sur le boulet.
Le courant n'est pas très fort, et même pas fort du tout. Cela nous paraît normal. Jusqu'au moment où nous prenons conscience qu'il est même très faible et que nous allons mettre 2 heures pour faire les 2 kms du parcours ! Pas sur que l'on se serait engagé là-dedans si on l'avait su avant !!!
La fin du parcours est un peu stressante puisque la hauteur de la voûte descend à parfois moins d'un mètre. Nous faisons confiance à notre guide muet, mais nous sommes bien contents lorsqu'il nous fait signe des deux mains « finish » !

Il est midi lorsque nous prenons la route vers le nord. Elle est très belle, peu fréquentée, et toujours rythmée par la présence des fameux « tumulos » dans les hameaux. Nous nous arrêtons désormais pour les passer au pas.  Malgré cela, la Kia touchera encore 4 ou 5 fois. La forêt laisse la place aux palmiers, cultivés pour l'huile de palme. Même processus qu'en Malaisie...

Arrivés à Florès vers 16h00. Nous avons désormais rejoint la plaine qui se prolonge au Nord vers le Yucatan mexicain et le Quintana Roos. Florès est une toute petite île sur le lac Pettel, point de départ vers le site Maya de Tikal où nous serons demain. Le village est sympa, avec ses rues  pavées et ses maisons colorées. Quelques touristes aussi.

Le soleil se couche, l'occasion de refaire quelques photos.
 

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