J23 - Vendredi 10 Janvier 2020 - Tierradentro - Une journée mémorable !
Ce fut une journée mémorable ! Je vais essayer de te dire pourquoi ...
D'abord parce que nous ne savions pas à quoi nous attendre ; des "hypogées" disséminés dans les collines environnantes, certes ...
Bref, nous sommes partis un peu la fleur au fusil ; sachant qu'il y avait deux versants à explorer, nous pouvions toujours nous limiter à une partie du site et rentrer à l'hôtel par la route.
Wikipedia : Les hypogées (mot masculin) de Tierradentro sont formés par un puits avec des escaliers droits ou en spirale qui mènent jusqu'à l'entrée de la chambre funéraire. Ils ont été taillés dans le tuf, une roche volcanique semi-dure. La chambre est généralement composée de niches latérales et de pilastres. Dans les plus grandes tombes, le plafond de l'édifice peut être soutenu par deux ou trois colonnes. Les murs, les colonnes et les plafonds des chambres mortuaires sont parfois décorés de dessins représentant des formes géométriques, à l'aide de piments naturels rouge et noir sur fond blanc. Les chambres les plus petites font entre 2,5 et
Voilà, tu sais (presque) tout !
Un premier sentier en pierres nous mène à un premier site, l'alto de Segovia, bien aménagé. Les chambres funéraires sont même éclairées.
Nous découvrons notre premier "hypogée". Un trou dans la roche, effectivement, avec un escalier mastoc qui mène à une chambre funéraire.
Le plus impressionnant, ce sont d'abord ces marches taillées dans la roche avec des hauteurs de 40 à
On rejoint ainsi la chambre funéraire. Malheureusement, et à l'exception d'une fois, elles seront vides. Pas de squelette ou d'objets accompagnant le défunt dans l'au-delà...
Petit exercice physique pour descendre au fond du trou ... et pour remonter.
Un hypogée, deux hypogées, trois hypogées... Forcément le suivant est "mas bella" selon le gardien du site. Rien que sur le premier site, je fais bien 7 ou 8 immersions sur un total d'une trentaine de tombes. Bonjour les cuisses !
On ne sait pas grand chose sur les habitants de la région, sinon qu'ils y ont vécu entre 600 et 900 ap JC.
Le paysage environnant est magnifique ; nous sommes à
40 minutes de marche pour rejoindre le deuxième site, El Duende, par un chemin muletier. 5 hypogées (seulement), présentant également des décorations murales. On ne peut pas rater cela ... Re bonjour les cuisses.
Petit bémol : les tombes ne sont pas éclairées, les flashs sont interdits (et n'apportent rien) ; mais tu as maintenant, comme nous, une bonne idée de ces hypogées.
Le troisième site, El Tablon, n'a rien à voir. Il réunit une dizaine de statues monolithiques, qui rappellent celles de San Agustin. Bon, cela détonne presque dans cet endroit.
Et voilà, nous avons terminé avec les sites du premier versant et rejoignons le village de San Andrés avec sa belle église (et sa crèche de Noël...) et ... ses jus de maracujas.
Il est 11h00 et, dans l'euphorie due à on ne sait quoi (le jus de maracujas, peut-être...), nous décidons d'aller visiter les sites du deuxième versant. Nous n'avons rien à manger, et la petite bouteille d'un demi-litre d'eau est déjà bien entamée.
Un (petit) coup d'oeil sur le site de San Andrés, qui regroupe 7 hypogées et nous nous attaquons au site d'El Aguacate, situé à
Une heure trente de crapahut : "C'est loin encore, Zorino ?" "Nous encore marcher longtemps, senor Tintin".
Le site d'El Aguacate est étonnant. Il se situe donc
Quelques tombes ont été nettoyées. Les autres sont dans leur jus. Les accès sont hyper dangereux. Mais on sait maintenant ce qu'il y a en-dessous, on peut donc rester en surface sans culpabiliser...
Une longue descente nous attend. Apparaît (au loin) la piscine de notre hôtel sur laquelle nous allons focaliser nos dernières ressources.
7 heures sous le cagnard,
Piscine et soirée partagées avec Annie et Yves, 2 bretons qui font "le tour du monde par gros bouts" de 3 à 4 mois ! Nous échangeons ... nos mésaventures autour du monde.
Pas de liaison wifi permettant de charger les photos. Grrr...