J9 - Vendredi 27 décembre 2019 - La "Trampolina de la Muerte" et autres curiosités locales...
Levons tout de suite le suspense : Oui, la "Trampoline de la Muerte" existe et oui, elle est toujours dans son jus !
On la découvre dès que l'on quitte Mocoa ; le bitume est remplacé par une piste caillouteuse parsemée de nids de poule, d'où son nom de Trampolina. La pente est à 10 % environ (au début) et elle est le plus souvent à voie unique.
Après 5 heures de cheval, 4 heures de trampoline ! C'est le temps qu'il nous a fallu pour parcourir les 96 kms qui nous séparaient de Santiago où nous avons retrouvé une route goudronnée.
Pour couronner le tout, il a plu une bonne partie de la matinée. Mais nos deux chauffeurs avaient pris la précaution de dégonfler les pneus avant du minibus dont la corde n'attendait qu'une occasion (qui n'est pas venue, heureusement...) pour montrer le bout de son nez.
Le reste en images. Elles sont floues du fait de la pluie, mais c'est ainsi que nous aussi avons vu le paysage...
Des occasions de trembler ? Pas vraiment. Oui, il y a pas mal d'endroits où de la rubalise jaune prévient qu'il serait dommageable de mettre les roues hors de la piste et effectivement les arbustes en contrebas ne semblent pas de taille à retenir quoi que ce soit. Mais il faudrait un gros pépin mécanique (vu l'état des pneus, cela peut arriver...) ou que le chauffeur s'endorme. Mais on a vu que les compagnies prenaient la précaution de mettre deux chauffeurs...
Arrêt-cantine rapide à Santiago. On contourne la laguna dans un décor beaucoup plus serein. Arrivée à Pasto après deux heures de route.
Un quart d'heure plus tard, nous sommes dans un autre minibus, direction Ipiales, qui est la ville frontière avec l'Equateur, pour un nouveau trajet de 2 heures. Nous sommes sur la Panamericana et on se dit qu'on va profiter du confort d'une vraie route lorsque, à la sortie d'un virage, tout s'arrête ! Une longue file devant nous, plus de voitures arrivant en face. Cela va durer ... 4 heures. A priori un éboulement sur la route qu'il a fallu évacuer avant d'organiser une circulation alternée sur une file.
Un peu plus tard, Cath se refait le moral en consultant ses 2 outils favoris, booking et Mapsme. Chouette, l'hôtel qu'elle a réservé est sur la Panamericaine, à 5 kms d'Ipiales ! Bizarre tout de même, il devait se trouver au centre ville. GPS en main, nous arrêtons notre chauffeur à l'endroit où devrait se situer l'hôtel "Jonh Mark", qui porte un autre nom, l'hôtel "Trebol".
Je la fais rapide. Les deux hôtels appartiennent au même propriétaire mais ils se sont plantés en renseignant les adresses. Comme on sature, on prend une des dernières chambres de libre. Il est déjà 21h30. Le petit boui-boui du dessous nous accueille pour nous servir les grillades du jour...
Demain, l'Equateur !!!
