Dimanche 27 août 2017 – Sur la Petite Cote, à Toubab Dialaw
Nous assistons au début de la messe, dans l'église de Gorée. Une soixantaine de personnes. Les dames et les gamines ont revêtu leurs boubous du dimanche, certains avec pour motif la photo de la vierge. La chorale paroissiale est à la hauteur mais ce n'est pas la ferveur observée à Papeete il y a deux ans.
Nous nous éclipsons pour dire au revoir à Eric, Kuna, Issa et Emma et nous rendons à l'embarcadère où nous attend … la co-épouse de Cath !
Petit troc, bracelet contre billet, et c'est le retour sur le Beer.
Djibril nous attend à l'arrivée. Notre cahier des charges n'est pas tout à fait respecté... Il ne parle que wolof et son taxi est hors d'age. Mais les deux feront l'affaire …
En un quart d'heure - nous sommes dimanche - nous avons fait le tour de Dakar. Palais présidentiel, Assemblée nationale, Chambre de Commerce, etc.
Nous recommençons plus posément : le musée Théodore Monod, la corniche Est, le marché Kermel, la corniche ouest, le village de Soumbédioune. Mais, une heure plus tard, nous sommes sur la route de la Petite Cote, vers le Sud.
Arrivée vers 15h00 à Toubab Dialaw, lieu retenu un peu au hasard pour ne pas avoir à coucher à Dakar.
Cath a réservé une nuit au Begue Pokaï, un petit hôtel-oasis tenu par une jeune italienne, au milieu de pas grand chose, des constructions hétéroclites et inachevées...
20 minutes les pieds nus sur le sable pour rejoindre le village. Nous déjeunons au bord de l'eau.
Puis nous allons flairer l'espace Sobo-Badé, une structure hôtelière originale constituée de petites habitations en pierres de lave.
Baignade au retour. Après la co-épouse, nous avons du mal à décoller le fils adoptif...
Ce soir, pas de restau, pas de boutiques, pas de fruits au bord de la route, pas de gâteau tiré du fond du sac. Ce sera cacahuètes et rosé de ce midi que Cath aura habilement récupéré.