J41 – Mardi 25 août 2009 – Bangkok
Visite de Bangkok. Finalement, quelque critique nous ayons pu être… c’est français ça, Marico ? Je recommence. Quelles qu’aient été nos critiques à l’égard du Routard, nous nous sentons orphelins sans lui. Heureusement nous avons les photocopies des pages du Lonely, venant de Delphine, mais cela ne remplace pas. Leçon n°2 : Toujours avoir le Routard. J’essaierai de « businesser » une version d’occasion dans la matinée, mais le vendeur s’accroche à ses « three fifty ». Tant pis pour nous deux.
Nous décidons donc de chercher en priorité l’Office du Tourisme. Nous prenons conscience que l’Information Center avec qui nous avons traité n’est en fait qu’une officine, agréée certes, mais travaillant pour les hôtels eux-mêmes. De nombreux tuk-tuk nous proposeront tout au long de la journée de nous y conduire. Ceci dit notre hôtel était très bien et le prix correct. D’ailleurs, lorsque nous voudrons prolonger notre séjour d’une nuit, le prix qui nous sera proposé sera supérieur à celui obtenu avec l’officine. Pas pour longtemps, certes …
Nous partons donc à travers le vieux Bangkok, pour rejoindre Tha Phra Athit où devrait se trouver l’office du Tourisme. On commence par se perdre à l’intérieur même du Monastère de Bowonniwet.
Puis on emprunte la Khaosan Road, déserte, alors qu’on la retrouvera surpeuplée le soir, et enfin le quartier de Chanasonghram où pullulent les touristes.
On finit par trouver un Office du Tourisme qui ne nous sera pas d’un grand secours. On se décide à faire la balade du Lonely. D’abord le Maharaj Market, avec une partie consacrée aux amulettes. Mais l’essentiel aujourd’hui, ce sera des perles. C’est vrai, cela manquait…
Puis on se dirige vers le Palais Royal. On déjoue le piège des tuk tuk qui essaient de te guider vers une fausse entrée, afin que les collègues sur place t’informent que le Palais est fermé mais qu’il y a un palais aussi beau pas loin, et gratuit, et qu’ils se proposent de t’y conduire …
On prend donc la bonne entrée et là, paf, on en prend plein les yeux, car on ne s’attendait pas à trouver un ensemble de palais et de temples d’une telle ampleur et d’une telle richesse. Cath sort son sahrong, moi mes « rallonges de pantalon » et nous nous joignons à la cohorte des visiteurs.
Une petite pensée pour les Laos en découvrant le Boudha d’Emeraude que les Thaïs leur ont dérobé à l’occasion d’une période d’occupation.
Puis nous découvrons le Wat Pho et le plus grand Boudha couché. Le rituel consiste à acheter une cinquantaine de pièces de petite monnaie et à la distribuer dans une cinquantaine de sceaux alignés derrière le Boudha.
Retour, direction le quartier des gargotes touristique. Nos décidons de tester les bateaubus recommandés par Delphine et nous évitons assez facilement le piège du premier vendeur de billets. « Tickets only here … ».
Déjeuner dans une gargote et retour en tuk tuk à l’hôtel. « If you want a tour ? » Ca va, on connaît l’adresse …
Après-midi consacrée à chercher les raisons de la panne de Wifi. Pas la peine d’avoir choisi un hôtel avec Wifi si celui-ci ne marche plus. Heureusement, l’administrateur du réseau est là et après bien des essais, finira par nous faire découvrir qu’il y a sur le PC un bouton Wifi dont j’ignorai l’existence et qui avait bougé au hasard d’une manutention. Bon le Wifi marche mais plus la VPN du bureau. Je suis donc privé de mes mails.
On essaie ensuite de voir si l’on peut avancer la date de notre retour afin de prendre au plus tôt le relais de Thérèse auprès de la Grand-mère. Mais tout est booké (c’est la fin des vacances) et nous devrons donc patienter jusqu’à Samedi 21h00.
Nous cherchons donc une destination pour les 3 prochains jours. On a l’adresse du TAT (Tourist Authority of Thaïland). L’adresse est fausse. On décide d’aller visiter Chinatown. Probablement trompé par la nuit qui tombe et d’immenses embouteillages silencieux, je nous ramène plein ouest (au lieu de plein sud) au début de Khaosan Road.
Pour moi, ce soir, ce sera une pizza. Quand rien ne va …