J39 – Dimanche 23 août 2009 – Siem Reap
Retour sur le site d’Angkor. L’occasion de corriger quelques erreurs énoncées la veille.
Le site est bien au cœur de la jungle … Il est en fait très bien agencé. Les routes sont larges et bien entretenues. Les bas-côtés sont en permanence nettoyés par une armée de jeunes femmes chassant une à une les feuilles mortes. Mais dès que l’on essaie de jeter un œil sur ce qu’il y a ensuite, on trouve très vite des enchevêtrements de lianes infranchissables.
Hier, nous étions venus avec des chaussures de marche, bien fermées. Aujourd’hui, nous revenons avec nos sandales de marche. Pas sûr que cela soit très judicieux …
Hier nous avions visité les principaux temples positionnés sur le « petit circuit ». Aujourd’hui, toujours avec notre tuk tuk, nous découvrons 5 temples situés sur le « grand circuit ».
Chaque temple est différent. Chacun justifierait à lui seul la mention « vaut le voyage » du guide Michelin.
Preah Khan est constitué par deux grands couloirs étroits se croisant en forme de croix;
Neak Pean est constitué de 5 grands bassins, aujourd’hui à sec.
Ta Som est plus modeste. Sa porte Est s’est mariée avec un énorme banian.
Le Mébon est une véritable pyramide. Il date du 10ème siècle. Les escaliers sont de véritables murs.
Pre Rup enfin est également une pyramide, de la même époque, en briques rouges. Etonnant que ces briques soient restées en l’état.
Le rituel est désormais bien établi. Le tuk tuk s’arrête et notre conducteur nous indique où nous pourrons le retrouver. Déjà les voies nasillardes des petites vendeuses s’élèvent. « Madam, Madam. Drink something. Want banana, pineapple ? Cheap book. 2 dollars. Buy something after ? ». On s’échappe comme on peut. On franchit le barrage des gardiens qui vérifient nos pass. Lorsqu’un chemin mène au temple, nous sommes généralement accueillis par un orchestre de musiciens estropiés.
Nous entrons alors dans l’enceinte du temple et nous naviguons parmi les ruines. Les plafonds des couloirs ne sont vraiment pas terribles. On se demande comment ils ont pu tenir près de 1.000 ans. Il y a une orgie de bas-reliefs. On finit par zapper. De temps en temps un petit temple boudhiste est installé, avec bougie et encens. Certains prient. On passe. On cherche la différence, l’insolite et lorsqu’on le trouve, comme le banian marié à la porte, on prend quelques photos …
Midi. On rentre au Green garden, notre petit havre de paix. Une après-midi de bulle avant le départ demain matin pour Bangkok. Je termine « Au-delà du ciel – 5 ans chez les khmers rouges ». Qu’est devenue Laurence Picq ? Il y a un tel contraste entre ce que nous vivons ici et ce qui s’est passé en 1975. On complètera notre information à notre retour.
20h00. Dernière soirée cambodgienne. Ciel ! Ne serait-ce point là un Quilt shop ?