J37 – Vendredi 21 août 2009 – Siem Reap
J36. Dernière heure. En allant réserver nos places pour Siem Reap, nous découvrons une portion de rue infestée par les singes …
8h30 : et sans rapport avec ce qui précède (pour devancer les mauvaises langues). Le bus est à l’heure. L’organisation du Mekong Express est nickel.
Un trajet consacré à la lecture.
Nous avons réservé deux places devant mais cela n’apporte pas de valeur ajoutée. La route est plate, large, il n’y a rien de nouveau pendant les quelques 350 kms qui nous séparent de Siem Reap. On consacre ces 6 heures à la lecture. D’abord un hebdo écrit en français, qui nous éclaire bien, à la fois sur la vie de tous les jours mais aussi sur le procès des khmers rouges.
Puis lecture croisée pour essayer de mieux appréhender ce qui s’est passé en 1975. Cath lit « au delà du ciel – Cinq ans chez les khmers rouges » écrit par Laurence Picq, une jeune française qui a épousé en 1967 un étudiant cambodgien devenu en 1975 un cadre de la nomenklatura khmer rouge. Je lis « D’abord, ils ont tué mon père » de Loung Ung, qui décrit avec sa vision d’enfant de 5 ans la vie de sa famille, plongée du jour au lendemain dans le cauchemar de la déportation.
Arrivée plus gaie à Siem Reap. L’hôtel est très agréable, et … il a Internet. Une pensée pour Jolhan en alignant quelques longueurs sous l’eau dans la très belle piscine. On prépare notre planning des prochains jours.
Visite de la ville qui sera très agréable lorsque les rues du centre auront été goudronnées.
Un coup d’œil au marché.
La soirée se termine un peu en jus de boudin. Le Routard recommande un restau situé à coté de notre hôtel, lui-même un peu excentré. Retour, donc. Le restau est fermé. On se rabat sur un restau voisin qui est plus une cantine thaî. Les plats sont spicy, l’atmosphère bruyante. Heureusement, le restau de notre propre hôtel réussira à faire un plat de carbonara pour Cath.