J35 – Mercredi 19 août 2009 – Phnom Penh
16h00. Mon bureau du jour, au troisième étage de la Keov Mean Guetshouse.
Une superbe terrasse qui domine la 51ème rue, une des rues principales de Phnom Penh, à deux pas du Central Market. A cette heure, la terrasse est bruyante. Aux bruits de la rue s’ajoutent ceux des travaux de rénovation de l’hôtel Tin Tin, situé de l’autre coté. Les deux hôtels semblent avoir les mêmes standards de qualité en matière de propreté. Tout est nickel. Du carrelage partout. Une décoration gentiment kitch. Autour de moi s’agite silencieusement (en tous cas sans bruit dominant) une jeune lingère de l’hôtel.
J’ai la conscience en paix. J’ai pu ce matin mettre en ligne les articles de ces trois derniers jours. Ceux qui souhaitent avoir de nos nouvelles peuvent être à nouveau rassurés. De notre coté, nous avons fait le plein de mails et consulté le blog de Delphine. Bravo, il est désormais à jour, ce qui nous permet de suivre leur progression en live. Tiens ils sont en Corée, ce n’était pas prévu au départ …
Internet est un vrai bonheur, spécialement lorsque l’hôtel dispose d’un réseau Wifi. C’était souvent le cas au Viet Nam. Ce n’était pas le cas au Laos, et ce n’est pas le cas au Cambodge. Deux solutions : sortir la nuit venue, le PC sous le bras (ce qui permet de se prendre pour Nungesser ou Roland Garros - le courrier n’attend pas - et de découvrir la ville by night), ou attendre le lendemain matin. Nous sommes alors frustrés comme des enfants trop gâtés…
Ce matin, opérations utilitaires, donc : Laundery, Petit déj, Money, Internet. Puis découverte de PP along the streets, Central Market et déjeuner sur place.
Premier contact avec les grillades locales : vers, criquets, tarantules. Pour l’instant, on regarde cela de loin … un problème d’hygiène dans la conservation des aliments …
Après-midi, poursuite de la découverte de la ville : les bords du Boeng Lake. Ce n’est pas encore tout à fait Enghien ; mais il parait qu’il y a un gros programme de mise en valeur dans les cartons. Enfin pour l’instant, cela ressemble plus à un bidonville autour d’un gros cloaque. Mais cela ne rebute pas certains routards.
Diner chez « Comme à la maison », un restau français. Steak et poisson grillé.
On réserve le tuk tuk de notre ami Paul pour la journée de demain. RV à 8h00. On se prépare pour affronter les terribles évènements de 1975.