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Publié le 19 janvier 2024 par Notre Tour du Monde par Petits bouts

Nous élargissons notre périmètre jusqu’au Mont Penang, qui domine George Town du haut de ses 600 mètres, à moins de 10 km de notre hôtel. Un funiculaire moderne permet d’y accéder sans effort. Il a remplacé celui que les colons anglais avaient construit au début du 20^ème siècle pour aller prendre un peu le frais sur les hauteurs lors de journées caniculaires.

Le bus 204 est un peu long à venir et le trajet sans grand intérêt.

Aucune raison pouvant expliquer notre manque de discernement à notre arrivée à la gare de départ. Nous nous présentons au guichet « Normal lane » et nous prenons place en toute confiance dans la file d’attente d’une dizaine de mètres. C’est (forcément) Cath qui a l’intuition d’un coup fourré en découvrant qu’il existe une file, moins fréquentée, qui permet de shunter la file principale. L’intérêt de cette file dite «fast lane » saute aux yeux lorsque nous découvrons, comme chez Mickey, que derrière la file apparente d’une dizaine de mètres il y a une zone d’attente d’une centaine de mètres. Bref, près de 200 personnes qui attendent (et nous avec …), plus d’une heure durant, en regardant passer les «fast lane ».Mon côté « manipulateur de chiffres » m’indique que si le nombre de « fast lane » entre 2 funiculaires est égal à la capacité du funiculaire, les « normal lane » peuvent rester sur place. A coté de moi, Cath est moins encline à faire des calculs.

Bref, une heure plus tard, nous embarquons dans l’espace laissé par les « fast lane » et nous laissons emporter vers des ciels plus sereins.

Arrivés là-haut, un sentiment d'oppression nous étreint ; la queue des "normal lane" est encore plus imposante qu'en bas.

Notre première action est donc de rechercher un guichet où nous remplaçons nos billets retour « normal lane » par des billets « fast lane », pour un surcoût du reste modique …

Heureusement il y a une famille de singes qui sauve notre matinée … (Joke !)

Nous grillons donc tout le monde, fiers de faire partie des privilégiés, arborant no 'fast lane" comme Mister Bean son billet de 1ère ...

Retour pénible dans George Town. Pas de bus ; pas de taxi. Nous pensons que tout le monde ici utilise l’appli de réservation « Grab », ce qui fait qu’il n’y a plus de station de taxis, ni de taxis en maraude. Si, alors que nous faisons le pied de grue en attendant un hypothétique bus, un taxi finit par s’arrêter. Notre joie est de courte durée. D’abord parce que le chauffeur doit déposer sa Maman qui est assise devant à coté de lui ; puis parce qu’il doit prendre au passage son frère (ou sa sœur, on n’a pas vraiment su…) avec lequel il se livrera à des échanges « à la chinoise » pendant une demi-heure. Le prochaine fois nous prendrons des boules Quiès au cas où …

C’est quand tu n’as rien à dire que tu es le plus disert, me dit Julie. Pas faux. Tiens, depuis le début de notre voyage, je me demande s’il existe des attractions à forte dose d’adrénaline, supposées attirer des jeunes voyageurs. Peut-être ici. Il semble que dans ce grand building, ils organisent des « via ferrata »… au 65^ème étage ! N°36, dans la nomenclature de l'Office du Tourisme ! J’ai guetté, j’ai rien vu. Ma conscience professionnelle n’a pas été plus loin.

Revenons à nos deux chinois qui nous déposent au Clan Jetties, les jetées des clans, un quartier qui devrait nous plaire. Il s’agit de jetées crées par les immigrants pour se loger. Il y en a 7, parallèles, et on dit que leurs occupants ne paient pas de taxe foncière … ce qui se comprend !

Le quartier vient d’être classé par l’Unesco. Sans doute les habitants attendaient-ils cette manne internationale pour rénover les jetées. Pas sur malgré tout que le résultat soit terrible car la marée basse laisse entrevoir des mètres cubes de vase peu ragoutants. Quant à savoir où partent les eaux usées … on préfère ne pas savoir !

Street food en face ...

Petite perle malgré tout. Sur ces jetées, il y a des boutiques et … pile poil la petite robe jaune dont Cath rêvait. Allons, tout n’est pas négatif aujourd’hui …

L’anecdote du soir. Plus trop faim le soir après une journée sous 30°C. Ce sera Mojito et salade. Après avoir mangé ma salade, je veux terminer mon mojito, déjà bien entamé. Peut-être n’y a-t-il pas que le mojito qui est bien entamé car le verre m’échappe et s’écrase par terre. Aussitôt, 2 serveurs se précipitent, non pour ramasser les éclats de verre mais … pour m’apporter, gratis, un nouveau mojito !