Mardi 29 août 2023 – J30 – Tokyo too Taïpeï
Dernier jour à Tokyo. Notre avion pour Taïpeï part à 19h40. Avec un check-out de l’hôtel à 10h00, il nous faut un minimum d’organisation pour ne pas trimballer nos sacs (alourdis par les 5kg de « petits riens ») toute la journée.
Nous traversons donc Tokyo pour rejoindre la gare centrale et déposer nos sacs dans un « luggage room ».
Puis nous repartons dans l’autre sens pour le quartier de … je cherche désespérément le nom car je viens enfin de me délester de mon Lonely Planet de 1kg sur lequel je faisais également une fixette. 1 guide d’un kg pour visiter ; ils n’ont donc jamais voyagé chez Lonely ?
Ah… J’ai, par inadvertance, conservé un plan de Tokyo ; c’était donc le quartier de Shibuya célèbre pour 2 raisons.
La première est qu’il possède le carrefour le plus fréquenté de tout Tokyo. Aux heures de pointe, et lorsque le feu est au vert (forcément), plusieurs vagues de piétons se croisent au milieu de la chaussée. Bon, je sais, nous ne sommes pas aux heures de pointe…
La deuxième fera (peut-être) pleurer d’émotion Jolhan. Il s’agit de l’histoire d’Hachikô, un chien de la race des Akita, qui venait toutes les fins d’après-midi attendre son maître à sa descente du train. Un jour, le 21 mai 1935 exactement, le maître est mort et Hachikô l’a attendu en vain. L’histoire dit qu’Hachikô est revenu tous les soirs espérer son maitre et ceci jusqu’à la fin de ses jours, 10 ans plus tard.
Emu, un sculpteur a voulu lui rendre hommage en l’immortalisant par le biais de cette sculpture.
Perso, je ne suis pas sûr que c’était une bonne idée. Alors que le chien et son maître étaient enfin réunis, Hachikô est désormais condamné à attendre son maître pour l’éternité…
Un petit tour ad pedibus pour admirer le plus grand temple shinto de Tokyo.
Puis ce bâtiment en verre construit par … pour … Ah, j’ai l’air fin sans mon guide …
Un dernier repas dans un bistro local.
Puis nous attend le dernier pensum : rejoindre l’aéroport de Narita. Malgré l’expérience accumulée par Cath, nous mettrons 2 heures pour rejoindre l’aéroport au lieu d’une. Ce devait être un express, ce fut un train de banlieue, qui du reste n’allait pas à l’aéroport ; nous nous en sommes aperçus à temps. Le deuxième train n’allait pas plus vite et nous offrait des séances de stress chaque fois que nous arrivions à une bifurcation car l’arrêt suivant n’était indiqué qu’après la fermeture des portes et le départ du train.
A Taïpeï, c’est promis, nous allons louer une voiture pour visiter le pays. Il nous a fallu un peu de temps pour nous rendre à l’évidence. Lorsqu’on voyage en mode Routard, sacs à dos, on emprunte les transports en commun et l’on va de ville en ville. Séoul, Busan pour la Corée. Hiroshima, Kyoto, Nara, Tokyo pour le Japon. Et nos pérégrinations se limitent à ces périmètres au détriment des campagnes. Le point positif, si l’on veut, c’est que l’on marche beaucoup : 15 à 20.000 pas par jour si je m’en réfère à feu mon compte-pas. Soit 12 à 15 kms. Près de 350 kms depuis le départ !!!
Dernière heure : Bien arrivés à Taïpeï. Procédure d’entrée facile (nous avons quand même dû montrer notre résa d’un vol de départ de Taïwan auprès de l’agent de TigerAir lors de l’enregistrement). ATM. Accès au train pour le Centre Ville facile. Seul bémol : le chauffeur de taxi nous regarde charger puis décharger nos bagages nous-même. Hôtel facile à trouver ; chambre très bien. Seven Eleven (alors qu’il est déjà minuit passé !) pour nous faire réchauffer 2 plats. Dodo …