Samedi 29 décembre 2018 - Around Saint Leu
Un petit regard sur le rhum réunionnais, dit "Charrette".
Depuis notre arrivée à Saint Leu, je tente de l'apprivoiser, alternant Pina Colada et Mojito. Et bien, le résultat est médiocre et ce qui ne va pas, foi de bistrotier bénévole, c'est le rhum lui-même. Il a beau titrer 49°, il n'a pas de véritable consistance et se fait écraser soit par l'ananas et la noix de coco, dans le cas du Pina Colada, soit par la menthe et le citron vert, dans le cas du mojito. Tu peux augmenter les doses, cela ne change rien. Conclusion : Rien ne vaut le rhum martiniquais, Clément, Saint James, Dillon ou La Mauny... C'est dit !
Addendum. Intrigué par la chose, et désireux de t'apporter une information de qualité (!!!), je viens de vérifier sur wikipedia. Le rhum antillais, dit agricole, est fait directement à partir de la canne à sucre, alors que le rhum réunionnais, dit "traditionnel", est fait à partir de la mélasse, résidu provenant de la canne à sucre après son exploitation pour en extraire le jus. Ben voilà ...
Ne t'attend pas à ce que nous ramenions du rhum "Charrette".
Bon, tu dois te douter qu'on n'a pas fait grand chose aujourd'hui.
Nous escomptions aller visiter le "Musée de Villèle", "belle demeure coloniale, transformée en musée par le département, patati, patata ..." mais il est fermé pendant les fêtes de fin d'année. Sans doute pour mieux contribuer au développement du tourisme ...
Nous aurons au moins fait le plein de fruits...
Probablement pour des raisons identiques (les congés du personnel ?), les clubs de plongée sont saturés ! De toutes manières, les plongées ont lieu juste de l'autre coté de la barrière de corail. Pas très sexy, mais secured. La crainte des requins semble dans tous les esprits. Il y avait un spot de surf à Saint Leu qui semblait avoir une certaine notoriété chez les spécialistes (dont Patricia, notre hôtesse) ; il a été déserté.
Bon de toutes façons, nous venons d'essuyer de violentes pluies. La mer vient de prendre une couleur marron, on ne doit pas voir grand chose sous l'eau.
Nous nous replions donc vers le Stella Matutina, un espace muséographique installé au coeur d'une ancienne usine de fabrication du sucre. Très (trop ?) riche. Entre l'histoire du sucre à travers le monde, la culture de la canne et la fabrication du sucre, l'histoire de l'île, l'histoire de l'esclavage, celle des engagés, tout ceci s'entrecroise... Nous n'avons du reste toujours pas compris le fonctionnement des audio-guides et leurs interactions avec les différents diaporamas. Beaucoup d'argent investi mais pas toujours de manière coordonnée. Heureusement tout est en français.
Un coup de cœur pour cet autocar baptisé le "courant d'air". Il a été "tropicalisé", c'est à dire que les cotés ont été retirés pour permettre une ventilation naturelle... Des bâches sur le toit peuvent toutefois être descendues en cas de fortes pluies...
