J17 – Mardi 17 janvier 2017 – Ngwe Saung again
Journée bulle. Quoi, encore ? Ben oui, encore … La journée bulle est un délice. Pas de sac à refaire, pas de bus ou de taxi à prendre, pas de lever matinal, …
La condition : avoir un logement qui s'y prête. C'est à dire une paillote ou un petit bungalow avec terrasse, une vue sympa, pas (trop) de bruit, un bon wifi, de bons bouquins …
Et c'est le cas au Forest Home où nous sommes, d'autant que le chantier d'à coté n'a pas l'air de vouloir reprendre ce matin.
Il ne manque que le wifi (déjà, il n'y pas d'électricité pendant la journée, alors le wifi …), mais nous irons voir notre ami du café internet, cela nous fera un objet de balade, c'est tout aussi bien.
Pour les bouquins, après avoir éclusés ceux que nous avons emmenés, nous avons deux options : échanger dans les hôtels (pratique de plus en plus courante : il y a un coin bibliothèque, tu prends un livre, tu laisses un livre, c'est fait !) ou acheter d'occasion (et revendre au passage) dans une petite boutique spécialisée. Curieusement, les livres sérieux sur le Bouddhisme ou l'avenir économique des pays du Sud-Est Asiatique ont peu à peu été remplacés par des romans de gare …
On se laisse tenter par le petit déjeuner birman qui nous est proposé tous les matins (breakfast included). Du riz aux légumes surmonté d'un œuf frit. Ça passe très bien ; mieux que les tranches de pain de mie à l'américaine avec la margarine qui n'ont aucun goût.
La journée bulle permet également de se projeter un petit peu et de faire un planning à 3 ou 4 jours. Car le reste du temps, on est vraiment dans l'instant présent attentifs à tout ce qui se passe autour de nous. Là, on épluche le Routard, on suppute l'intérêt de telle ou telle escale, on se demande s'il faut avancer ou non notre retour à Bangkok...
La journée bulle permet aussi de laver les fringues car elles pourront sécher au soleil birman.
La journée bulle permet enfin d'aller se prélasser sur la plage, et de faire la chasse aux crabes...
Mais la journée bulle ne se conjugue qu'au singulier. Lorsque l'après-midi arrive, on a à nouveau des fourmis dans les pattes. On commence à ranger le linge propre dans les sacs. On n'a qu'une envie : repartir et découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles sensations, de nouvelles émotions !