J78 – Mardi 16 décembre 2014 – Rangiroa
Lever 5h30 pour être à 6h00 à l'ouverture de l'agence d'Air Tahiti à Faa'a. Il faut 5 minutes à la dame pour reconstituer notre dossier, « oui vous pouvez partir aujourd'hui, il y a de la place pour Rangiroa », et réserver les 5 vols inter-îles de notre séjour. Yes !
Retour chez Karina et Greg pour réserver l'hébergement. Bravo Cath, ça passe !
Et, sur la suggestion d'un hôtelier, nous réservons également les plongées, chez Topdive. Super !
Un petit quart d'heure pour trier nos affaires et ramener notre paquetage de 50 kgs à … moins de 20 ! Ça tient !
Nous rendons la Panda de location et nous enregistrons largement à l'avance. Comme quoi les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Rassures-toi Fine ...
L'ATR 42 est finalement à moitié plein. Survol de Faa'a puis Papeete, puis direction l'Archipel des Tuamotou … Ah, rien que le nom !!!!!!!
« Mon ami Jacques a mis les bouts,
pour l'Archipel des Tuamotou... »
C'est du Pierre Perret et Jacques, c'est bien sur Jacques Brel...
On s'est tout de suite senti bien à Tahiti. Le fond de l'air, tout d'abord ; on est sous les Tropiques. Conséquence : c'est sandales, short, chemisette. Nous avons même abandonné nos parapluies. Il y a régulièrement quelques grains. On fait comme les locaux ; on s'abrite ou on se mouille !
Les tahitiens ensuite. On se sent vraiment en Polynésie, chez des polynésiens. Rien à voir avec la Nouvelle Calédonie, l'Australie ou la Nouvelle Zélande. Et les polynésiens, sont très beaux ; ils se subdivisent physiquement en deux catégories très différentes : des mini-sumos ou des miss France. Les mini-sumos, hommes ou femmes, ne sont pas obèses ; ils sont lourds, mais harmonieux. Les Miss France aussi sont harmonieuses !!! Les tahitiens sont très gentils et courtois. Nous sommes surpris de voir comment les automobilistes respectent les piétons, anticipant largement leur souhait de traverser. Les tahitiens parlent avec le visage. Un petit mouvement du menton avec les yeux qui pétillent. On se comprend facilement. Une autre particularité : ils tutoient. Ajouté à leur accent un peu traînant, on se sent vite en confiance, comme avec des cousins ...
Bon, le temps que j'écrive ces lignes, nous arrivons à Rangiroa (prononcez Ranguiroa …). L'atoll fait 80 kms de long sur une vingtaine de large. C'est le deuxième au monde par la superficie de son lagon, parait-il. 5 ou 6 villages se sont développés sur quelques unes des 140 îles de l'atoll. Il doit y avoir 2 ou 3 milliers d'habitants.
Nous découvrons une longue route de 10 kms, défoncée, et des habitations éparses de part et d'autre. Et parmi elles Rangiroa Plage, que nous fait découvrir Léa qui est venue nous chercher à l'aéroport avec sa camionnette.
Rangiroa étant un des spots de plongée les plus réputés de la planète, aussi nous craignions de trouver quelque chose de plus urbanisé, pour ne pas dire « huppé ». Mais tu as dormi où, Otis ?
Pour nous, ce sera un petit dortoir ; le seul hébergement raisonnable restant, mais c'est tout ce que l'on demande.
Loïc le mari de Léa fait la cuisine. Ce sera une tranche de thon grillé, sur la plage. Divin...
C'est quoi ce truc ? (Et ce faisant, nous pensons tous les deux revivre une scène à Varanasi, au bord du Gange, il y a quatre ans). A moins de 5 mètres du rivage un triangle noir sillonne la surface, disparaît puis réapparaît un peu plus loin. Un requin ! Un requin à pointe noire !!!
Nous prenons nos masques et tuba pour aller à sa rencontre.
C'est l'occasion de tester l'AEE.
Bon, je pense que l'appareil est bon, supérieur à la GoPro à beaucoup de points de vue (pour la plongée). Il me reste à savoir m'en servir...
Là, je suis un peu coincé entre l'idée de te montrer que c'était bien des requins (3 à un moment donné) et celle de planquer mes photos délavées et mal cadrées... Tant pis...
Dîner les pieds dans l'eau : du thon cru au lait de coco. Loïc le prépare avec talent.
On est bien …
Tiens, au fait, personne ne s'est fatigué les neurones sur mon quizz du surfeur. Il s'agit (tu notes), de Kenny Slatter, onze fois champion du monde de surf et qui a terminé deuxième cette année à Téahupo'o, la vague éphémère la plus belle au monde. Je suis très fier d'avoir un fils qui soigne les champions du monde de surf ! Tiens, au fait, Fils, notre voisine de ce soir, surfeuse acharnée, était à Téahupo'o cette année. Pour elle, Kenny Slatter était le meilleur ! Mais il a démarré la compétition en premier ...