J5 – Vendredi 16 juillet 2010 - Lima
6h00 du mat à l’aéroport de Miami
Pas de free wifi à l’hôtel, pas de free wifi à l’aéroport. Tu te dis qu’avec le progrès il va y avoir le free wifi partout ; visiblement, c’est exactement l’inverse qui se passe. Avec le progrès c’est $5 la demi-heure partout …
Nous venons de prendre le shuttle avec un Quebecois qui va voir sa fiancée en Colombie. Ils se sont connus via Internet. Tu te rends compte ? Tu tchattes avec une fille que tu imagines vivre deux rues plus loin. Quand ça devient sérieux, on retourne les cartes. Bingo, Bogota. On ne se méfie jamais assez d’Internet... Finalement, s’il avait dû payer $5 la demi-heure, il aurait peut-être trouvé une fiancée à deux rues de chez lui…
Hier, en faisant le plein d’essence avant de rendre la voiture. « Where are you from ? ». « France ». « Oh, the world cup… ». «Bon ça va, tu vas pas t’y mettre … ». Finalement, on devrait aussi pouvoir faire le plein d’essence par Internet …
22h00 à l’hôtel Espana de Lima
Ça y est, nous y sommes. Après 8 heures de voyage, nous sommes arrivés à Lima où nous attendait la chauffeuse de taxi réservée par l’hôtel. La banlieue est sinistre, d’autant que c’est la saison de la garua, une brume permanente qui plane sur Lima tout l’hiver (local). 9 millions de péruviens sur 25 survivent là.
L’habitat s’améliore au fur et à mesure que l’on se rapproche du centre ville. Le cœur autour de la plaza Mayor (et du palais du gouvernement) est magnifique. Notre guide nous remet un plan où elle a délimité une zone «securos ». Au-delà, il ne faut pas aller. Notre modeste hôtel (à 50 soles la chambre, soit 12 €) est superbe. Un ancien palais, à deux pas de la place Mayor.
Nous nous baladons un peu. Des centaines de péruviens déambulent dans la rue piétonne. Surprise : pas un seul ne fume ! Nous prenons un verre de vin au Cordano. Nous mangeons du poisson grillé chez Cesar. Nous rentrons nous mettre au chaud. On a perdu 20 °C en un jour. On vous dira demain si on les regrette.
Des nouvelles de Jolhan. Tout va bien à Melbourne. Il a déjà appris à faire les frites, le pain (qui fait la réputation du Burger Place, ce qui montre la confiance des patrons), les milk shakes et … la vaisselle. Il ne se plaint pas trop des va et vient sur son vélo sous le soleil de plomb, mais compte les miles parcourus chaque jour.