J48 – Lundi 17 novembre 2014 – Sydney – The Rocks and Bondi Beach
Au programme ce matin « The Rocks », une balade à pieds proposée par le Lonely sur les lieux où les premiers colons européens débarquèrent en 1788.
6 minutes en ferry à partir de l'embarcadère qui se trouve à deux pas de chez Santiago. Un petit coup d’œil sur des centaines de méduses qui foisonnent dans l'eau nous conforte dans l'idée que la baie n'est pas aussi accueillante que sa couleur bleue le laisserait supposer...
La balade du Lonely est tout aussi décevante que l'eau de la Baie.
Nous avions en tête Ellis island à New York où l'on peut véritablement se prendre pour un immigrant débarquant en Amérique après une longue et inconfortable traversée. Ici, la traversée depuis l'Europe aura duré 3 mois, mais il n'en reste rien. Au début du reste, il s'agissait essentiellement de bagnards, l'Australie accueillant tous les indésirables anglais ; mais il faut gratter pour trouver quelques souvenirs de cette époque.
Voici la plus vieille maison de Sydney... mais visiblement, ils ne savent pas quoi en faire !
Ce quartier historique a failli disparaître à tout jamais, car les promoteurs voulaient poursuivre l'extension du Center qui est juste à coté. Mobilisation, manifestations, occupation, délogement par la police sous les yeux des photographes (est-ce mon meilleur profil ?), le projet a été abandonné, mais il n'y a pas eu de véritable projet de mise en valeur de ce qui pouvait l'être. On voit même le compromis stupide auquel les autorités ont pu arriver. Les soubassements d'anciennes habitations ont été conservés, et le nouveau bâtiment démarre deux mètres au-dessus, sur des piliers...
On fait malgré tout fidèlement le circuit du Lonely pour terminer sur le pont de Sydney et observer le ballet des ferries...
Nous consacrons l'après-midi à Bondi Beach, « la » plage des sydneyens.
Elle est effectivement magnifique. Une grande baie de sable blanc, encadrée de rochers escarpés. Au-delà de la plage, des pelouses accueillantes. Seul bémol : entre les deux, les parkings des voitures. Beaucoup de monde, ce qui nous surprend car nous ne sommes ni en période de vacances ni un week-end ; des surfers (en combi), quelques pseudo-starlettes (plus ou moins habillées …).
Votre photographe essaie désespérément de trouver le bon angle (pour prendre la plage!) en essayant de ne pas se laisser troubler par les formes humaines...
Retour chez Santiago, en train, car nous n'avions pas encore testé l'accès par la gare. Nous n'avons pas de carte, pas de GPS, que notre (nos) bon (s) sens. Bref, nous atterrissons dans la baie d'à coté ; nous mettons une heure au lieu d'un quart d'heure, mais c'était bien sympa quand même …