J22 – Vendredi 8 août : Los Angelès

Publié le 2 mai 2012 par notretourdumondeparpetitsbouts

Une journée qui démarre en demi-teinte. Jolhan a visionné un film jusqu'à 2 heures du mat. Lorsqu'on se lève, à 7h30, on tourne en rond, ne sachant s'il faut attendre qu'il se réveille ou si l'on doit se tirer en loucedé. On se rend à l'évidence. De toute façon, il va faire l'ours et même si on le secoue il va dormir dans la voiture. On se tire donc vers 9h30 direction Down Town.

Los Angelès est immense. Il faut l'affronter en voiture, ce qui est possible lorsqu'on dispose d'une bonne carte (et d'un co-pilote avisé). Restera quand même deux obstacles : les ralentissements sur les autoroutes qui traversent la ville et le coût du stationnement.

Peu de choses à voir dans LA. On sillonne un peu Down Town, le quartier d'affaires. On monte dans l'ascenseur bulle de l'hôtel Bonaventure. On va constater que les décorations du Park Plazza Hôtel ne sont pas de l'art déco mais de l'art pompier, dixit l'expert de la famille, et c'est à peu près tout.

On se rend à l'évidence. Il n'y a rien à voir à LA. On ne tiendra pas 3 jours …

Retour au Motel pour récupérer Jolhan. Déjeuner au Plazza Market, lieu sympa créé par des agriculteurs souhaitant vendre directement leurs produits aux angéliens et devenu depuis un immense lieu de restauration du monde. Titi reste fidèle aux Sushis au saumon et nous nous mangeons chinois.

On traîne un peu du coté de Hollywood, mais on ne tient pas à passer l'après-midi dans le parc d'attraction. On repère les étoiles sur le sol dans Hollywood Boulevard, qui est un gigantesque Barbès sans intérêt. Si, on trouve un espresso "chez Audrey", café dédié à Audrey Hepburn.

Piscine, partie d'échecs.

Ce soir on tente de manger coréen. Petite virée involontaire dans LA avant de se rendre à l'évidence. Le restau est au 3146 de la 8^ème street West et non au 3146 de la 8^ème street East. En traversant Down Town, on découvre les homeless se déplaçant dans la ville vers on se sait où, qui avec un caddy, qui avec des sacs plastiques, qui avec juste un carton. Armée des ombres mystérieuse, peuple d'êtres en sursis.

Le restau coréen rassemble une vingtaine de tables au milieu desquelles se trouvent des plaques chauffantes, elles-mêmes surmontées de hottes métalliques. On commande du bœuf, du poulet et du calamar. La serveuse nous apporte des feuilles de salades, des bols avec des ingrédients hyper épicés, 500 grammes de bœuf, 500 grammes de poulet et un demi-poulpe pesant plus d'un kilo. Armée de gros ciseaux, elle découpe énergiquement la viande qu'elle dépose sur la grille devant nous. Quand tu estimes que c'est cuit, tu prends une feuille de salade, un bout de viande, un peu de sauce et hop. Le bœuf disparaît rapidement, le poulet aussi mais le poulpe est monumental. On ne saura jamais gérer les quantités.