J13 – Lundi 13 octobre 2014 – Kota Kinabalu – En mode « Pékin Express » ...
Pour commencer sur une note sympa : retour sur la soirée d'hier et le restaurant de nuit sur le port où nous avons dégusté, entre autres, un très beau coquillage chez trois frangines philipines.
Ce village de restaurants de sea-food sert de parking pendant la journée. Il est donc entièrement démonté toutes les nuits et remonté tous les soirs. Quel boulot !
Au programme de ce jour : les orangs-outans, à Shangri La, à une trentaine de kilomètres de KK. Ce n'était pas un projet stratégique, mais plutôt un alibi pour sortir de KK et visiter un peu la région. Le plan était donné par le Lonely Planet ; les orangs-outans étaient réputés plus nombreux et plus beaux qu'à Sepilok, c'est dire.
Fidèle à notre idée de découvrir le pays et les gens, nous commençons doucement en patientant une heure à la station de bus, le temps de compter 12 passagers.
Le trajet pour Tuaran est rapide et là, notre chauffeur nous dégote spontanément un chauffeur privé qui nous emmène à Shangri La, à 15 kms. Rien à dire.
Shangri La, c'est un magnifique Resort, au bord de la mer, avec un golf intégré et … une réserve d'Orangs-Outans également intégrée au Resort.
Le prix est à la hauteur du standing de l'hôtel, donc dissuasif et, en tout état de cause, la prochaine visite n'est possible que dans 3 heures.
Demi-tour et retour à KK en taxi avec un regard sur ces constructions modernes. KK est à l'image de toute la Malaisie. Elle veut le mieux, maintenant.
Et là, un message de Lion Air (la compagnie singapourienne avec qui nous devons voyager demain) : « Votre vol KK/ Kuala Lumpur de demain est retardé de 2 heures ».
Nous avions réservé un vol Kuala Lumpur/Jogyakarta en Indonésie, avec 2 escales, Kuala Lumpur et Jakarta. 10 heures de trajet.
2 heures, c'était la durée de l'escale à Kuala Lumpur, et cela nous semblait déjà juste (récupération des bagages et ré-engistrement en croisant les doigts pour que ce soit au même terminal). Là, c'est fichu, si on ne fait rien, on va rester en rade à Kuala Lumpur. Il nous faut donc trouver une solution et tout d'abord aller dans les bureaux de Lion Air.
Commence alors un road movie qui nous tiendra en haleine toute l'après-midi. La réception nous indique que les bureaux de Lion Air se trouvent dans Times square, un quartier d'affaires. Nous y sommes. A chaque demande, nous avons la même réponse : « Just over there ». Visiblement les Malaisiens ne savent pas dire qu'ils ne savent pas. Alors on tourne, de bâtiment en bâtiment, avant de nous rendre à l'évidence. Lion Air n'a jamais eu de bureaux ici !
Nouveau challenge pour trouver un taxi et aller directement à l'aéroport. La réceptionniste d'un hôtel, hyper sympa, nous en appellera un.
Direction le Terminal 1 où l'on trouve les bureaux, non de Lion Air, mais de Malindo, sa filiale locale. Ils n'ont pas de solution à nous proposer,, merci ! Nous décidons de rechercher un vol plus tôt avec une autre compagnie, nos amis d'Air Asia en l'occurrence...
Pas de chance, c'est Terminal 2, c'est à dire l'autre aéroport. Nous essayons de réserver par Internet, mais il n'y a pas de Wifi dans cet aéroport. Celui de Mac Do, ne fonctionne pas, tout comme celui de KFC !!! Nous décidons d'aller sur place. Nous prenons un taxi à la volée et nous changeons de Terminal. Nous qui n'aimions pas du tout Pékin Express, nous sommes en plein dedans …
Au Terminal 2, nous réussissons à réserver deux places pour le lendemain. Bus (quoi, dans une heure?), non taxi pour retour au Terminal 1. Retour chez Malindo pour se faire rembourser le vol retardé. Le numéro de la carte Visa ne suffit pas, il leur faut un numéro de compte. Flûte, pas de chéquier sur nous. On essaie à nouveau de trouver un Wifi. Toujours rien, nulle part. Un aéroport sans Wifi !
Finalement Cath envoie un texto à Kévin. 5 minutes après, nous avons un numéro de compte. Retour chez Madame Malindo.
On essaie de retirer un peu d'argent pour faire la jonction jusqu 'à demain. L'ATM ne le souhaite pas, ou c'est ma CB. C'est la journée !
Retour à l'Hôtel. Cath vérifie que Madame Malindo n'a pas annulé tout notre billet. Non, c'est bon. On peut même faire le check in et réserver nos places au départ de Kuala Lumpur et de Jakarta. Vite un hublot. Bon, et maintenant, comment imprime-t-on les cartes d'embarquement ?
Comme dans Pékin Express, tu crois que c'est l'arrivée, mais non, il y a encore un escalier de 500 marches à escalader.
Et pendant ce temps, à Shangri La, les Orangs-outans se marrent... et l'espadon aussi !