Mercredi 22 juillet 2020 - J3 - Un petit tour dans les Dolomites
Merci Nadine, merci Patrick de nous avoir consacré cette journée de découverte (pour nous !) des Dolomites par le biais de ce petit circuit d'une journée.
J'avoue que les Dolomites n'éveillaient pas grand chose en moi ; un spot pour les alpinistes, quelques cols pour les coureurs du Giro et les pistes de Cortina d'Ampezzo ou Val Gardena pour les skieurs. Pour le reste, je ne voyais pas bien comment tout cela s'organisait autour de la chaîne alpine qui sépare l'Italie de la Suisse et de l'Autriche. Un peu comme chez nous sans doute ; des vallées avec quelques bourgs perdus et des stations accrochées sur les hauteurs.
Et bien pas du tout ! Ce qui frappe d'abord, ce sont ces rochers monumentaux qui se hissent à près de
Premier spot : Patrick et Nadine nous emmènent au col du Pordoi.
L'occasion tout d'abord de découvrir les dégâts causés par la tempête de 2018 qui mit à terre des milliers (millions ?) de sapins. Par endroits, un spectacle de désolation qui nous rappelle Yellowstone en 2008, après les terribles incendies qui ravagèrent des millions d'hectares de forêt. C'est la nature disaient, avec philosophie, les Américains...
Au sommet du col du Podoi, une stèle rappelle les noms des coureurs du Giro ayant franchi ce col en tête du peloton. On retrouve les noms de Laurent Fignon, Charly Mottet ... mais le premier sur la liste est, en 1940, Gino Bartali ! Gino, le juste parmi les justes, qui, pendant la guerre, transporta dans le cadre de son vélo, lors de ses sorties d'entrainement, des papiers destinés à sauver des juifs, sous les encouragements des soldats allemands...
Un peu plus loin, une stèle érigée à la mémoire de ... Fausto Coppi ! Nous sommes bien sur un terrain de Légendes cyclistes.
Descente vers Canazei, un élégant bourg. L'occasion de découvrir deux spécialités de la région : l'horloge murale et ... le jarret-polenta (ou choucroute). Juste pour info : à part les cyclistes, très peu de touristes...
Je m'interromps un instant pour savourer le violent orage qui vient d'éclater au dessus du camping. Je déplace mon bureau à l'intérieur de la tente (tout rentre parfaitement ...) et je vérifie qu'il n'y a pas d'entrée de pluie. Tout baigne ! Enfin non ; rien ne baigne et c'est parfait. Nous sommes parés pour la nuit. Cath ? Oh, cool, elle est en train de prendre sa douche et si ça se trouve ne se sera rendu compte de rien !
Nous revenons vers Alleghe en passant au pied de la Marmelada, le plus haut sommet des Dolomites (
Arrêt à Sottoguda pour admirer le défilé et le sculpteur sur métal. Germe dans ma tête l'idée de faire un renard en bois pour la Reposière. S'il y a déjà un renard en place, peut-être que le véritable goupil aura l'idée d'explorer d'autres terrains de chasse ...
Une glace pour continuer à explorer les spécialités locales ; un petit tour dans une mercerie locale dont les hommes sont exclus (!) ; un dernier spot pour visiter la maison familiale de Nadine et c'est l'heure des séparations.
Merci encore Nadine et Patrick !
Il est 22h30. Un nouvel orage vient d'éclater au-dessus de nos têtes ; un moment jouissif ... jusqu'à ce que nous commencions à observer quelques fuites entre le double-toit et la tente ...