Samedi 27 avril 2019 - J18 - Khan el-Khalili
Nouveau "City-treck" aujourd'hui. Direction le quartier de el-Khalili et ... ses souks.
Le chauffeur de taxi est fidèle à l'image des chauffeurs de taxi cairotes. Il ne parle pas anglais, ne comprend pas où nous voulons aller même en lui montrant la carte, part dans une mauvaise direction ... Tout finit par s'arranger et comme il a un "meter" en ordre de marche, cela nous coûte
Un premier détour pour visiter la Mosquée El-Azhar dans laquelle nous n'avions pu entrer il y a 15 jours, au moment de la grande prière du vendredi. La première construction date de 972. Elle a en ensuite été régulièrement modifiée et agrandie pour aboutir à un ensemble superbe de
C'est également un haut-lieu de la vie politique égyptienne, marquée notamment par les violents discours de Nasser.
L'accès est libre, une fois que nous nous sommes déchaussés. Pas de "bakchich-backchich". L'ambiance est sereine. Ici un professeur ... professe devant un groupe d'élèves attentifs. Là, un étudiant apprend le Coran le regard posé sur le superbe carrelage de la Cour centrale. Un autre préfère chercher l'inspiration en direction de la Mecque.
Puis nous traversons le souk encore désert et arpentons sur toute sa longueur la Sharia El-Mouiz Li-Din Allah, une superbe promenade architecturale au milieu de bâtiments rénovés à fière allure.
Les mauvais esprits (pas nous !!!) ferons remarquer que tous les travaux de rénovation ont été financés par l'Unesco dans le cadre d'un programme de rénovation des monuments islamiques.
Petite escale dans le Musée du Tissu Egyptien.
Retour vers les souks avec en tête des idées de tissus, de perles, voire, peut-être, de babouches.
Et là, l'horreur. Profitant de notre courte absence, les souks se sont remplis. Cath tente de garder le cap et nous luttons pendant une bonne demi-heure au milieu de toute cette foule avant de déclarer forfait et de rejoindre, tant bien que mal, la sortie la plus proche.
Heureusement, les vendeurs (et les acheteuses ...) de tissus sont restés en périphérie. Et Cath peut œuvrer (à peu près) à son aise. Cette boutique a un tel succès auprès des cairotes (et de Cath) que le vendeur est obligé de faire le singe sur ses rouleaux y d'y rester une bonne partie de la matinée.
Mes cheveux font la joie d'une jeune cairote. Je suis vraiment content pour elle ... Nous partageons des selfies.
Un verre dans un vieux bistrot du souk.
Un déjeuner dans un vieux restau dans le quartier "chic" de Zamalek, le "Manhattan du Caire". Bof, bof. Le long d'un Nil encrassé et méconnaissable, nous retrouvons ces gros bateaux-usines à touristes. Re bof bof.
En écrivant ses lignes, sur notre balcon au 5ème étage, je surveille du regard l'activité qui règne dans le bistrot situé cent mètres plus bas. Le narguilé est vraiment une institution égyptienne. Et pour une fois, qui concerne aussi les femmes ... (Pas en tchador, toutefois ...)