Mardi 9 janvier 2018 – J20 – Pondichéry
Merci pour les réponses au Quizz. C'est Marico qui a vu juste : 19 € pour 600 grammes de cannetille et autant de fils d'or et d'argent et … le sourire timide de la vendeuse et les éclats de rire de ses copines !
Journée un peu difficile aujourd'hui. Pour rejoindre Madourai, nous n'avons pas trouvé mieux qu'un bus partant de Pondichéry à 19h15 et arrivant (si Dieu veut !) à Madurai à ...1 heure du matin.
Comme il faut rendre la chambre à 11 heures, la journée n'est pas évidente. Heureusement, Monsieur Radha, le propriétaire de la Guesthouse éponyme, nous propose de garder nos sacs jusqu'au moment de notre départ. C'est déjà çà …
Pondichéry n'est pas réputé pour ses spots touristiques. Nous distillons donc nos visites avec parcimonie.
Petit coup de tension sur les coups de midi lorsque nous avons l'idée d'aller voir si des places ne se seraient pas libérées dans l'un des trains de l'après-midi. Comme la réponse est non, et que l'on ne se sent pas le courage de faire 7 heures de train sans place réservée, la tension retombe …
Allez, c'est parti pour un petit tour de ville, cool-cool …
On commence par le marché et, à l'intérieur du marché, le marché aux poissons. Il faut que tu imagines les odeurs et le bruit. 100 femmes s'activent et s'invectivent. Les rares hommes ne font que passer et se sauvent vers des lieux plus sereins...
Le reste est plus classique avec toujours une mention pour le tressage des fleurs, les teintures et ...les pâtes multicolores. Et même quelques madras pour Cat92...
Direction l'ashram de Sri Aurobindo. C'est là que vivaient le poète philosophe et « la mère », une française venue faire sa connaissance avec son mari en 1968. Lui est reparti, elle est restée et est devenue la compagne indissociable du philosophe et la gestionnaire de l'Ashram. "No photography"
Nous effleurons rapidement un sujet qui mériterait que l'y consacre plusieurs heures.
En feuilletant un de ses nombreux ouvrages, je relève un point de départ intéressant. Nous sommes le fruit d'une évolution qui a démarré à partir de bactéries, puis du végétal, de l'animal puis de l'homme. Il serait tout à fait stupide de penser que l'homme actuel est le produit abouti de cette évolution. Vers où allons-nous ? Comment éviter les impasses destructrices et vivre dans le meilleur des mondes possibles aujourd'hui ?
J'essaierai d'en savoir un peu plus sur wikipedia et te tiens informé …
Accessoirement, l'ashram n'a pas attiré que des Hippys et des Routards, mais beaucoup de gens fortuné. Il a donc donné naissance à Auroville, « une cité universelle où hommes et femmes de tous les pays doivent pouvoir vivre en paix et en harmonie progressive au-dessus de toute croyance, de toute politique et de toute nationalité ».
On y vit, mais on y travaille aussi. L'ashram produit et gère. Dans Pondichéry, les bâtiments propriétés de l'Ashram se reconnaissent à ses murs blancs et gris. Pas loin de chez nous, une immense guest-house.
Nous redescendons l'avenue Joubert qui longe la mer. Beaucoup d'habitations attendent encore une rénovation, mais l'ensemble devrait être chouette d'ici quelques années. Du coté mer, des rochers protègent la digue. C'est un lieu de balade pour les habitants … et les touristes.
Arrêt "galerie de portraits". Nous ignorons qui sont ces gens ous habillés de rouge.
Nous faisons durer la salade de midi ; cela tombe bien, le service est particulièrement lent... Le papier de la carte vient de l'ashram ...
Un petit tour chez les sœurs de Cluny qui ont développé un atelier de broderie. Les ouvrages sont très beaux et … très chers. Nous sommes contents d'apprendre qu'ils se vendent bien. Pas de photo pour ne pas troubler la trentaine d'ouvrières et compromettre la qualité de leur travail. Allez, une photo volée quand même...
Un dernier petit spot : l'église du Sacré Cœur de Jésus. Un peu chargée, mais il faut bien concurrencer les temples hindous …
Temps mort sur la terrasse de la Maison Radah en attendant le tuk-tuk qui va nous emmener à la gare routière.