Dimanche 14 janvier 2018 – J25 – Nuwara Eliya
Nuwara Eliya, une petite ville de montagne à … 1.900 mètres d'altitude, bâtie par les britanniques pour se ressourcer lors des fortes chaleurs de l'été. Une ville au milieu des champs de théiers.
Vaut le détour, mais pas le déplacement … En tous cas pas les 4 heures de route Aller-retour. (toute) Petite satisfaction : Notre hôtesse nous avait suggéré d'y aller en tuk-tuk ! Là, cela aurait été l'enfer …
Notre chauffeur s'appelle Romich (comme Rommy Schneider!). Une conduite raisonnable, mais sri-lankaise. On ne se fait pas à cette idée de vouloir dépasser dans les virages sans visibilité. J'ai fini par me demander si les virages sri-lankais n'étaient pas systématiquement élargis pour permettre les dépassements... Apparemment non !
De jolis paysage de montagne avec l'apparition des théiers à partir de 1.000 mètres. A l'inverse de ce que l'on a pu voir en Malaisie, ici, les paysages ne sont pas « défigurés » par les serres en plastique permettant la culture des fraises. Même s'ils cultivent aussi des fraises ...
Un arrêt pour visiter l'usine de Blue Fields. Pour une fois, dans le calme. Les machines sont arrêtées. La collecte de thé s'arrête de décembre à février. Par ailleurs, nous sommes dimanche. Double sécurité, donc !
En tout état de cause, une usine de thé n'est pas très sophistiquée. Elle permet de sécher le thé, de le faire fermenter (pour le thé vert), de le broyer, de séparer les tiges et de mettre en sachet.
Nous retenons tout de même, même si cela reste à vérifier, qu'il n'y a qu'une variété de thé. La feuille centrale donne le thé blanc ; les petites feuilles, le thé noir et les grosses feuilles le thé vert. Seul le thé vert est mis à fermenter, ce qui donne sa couleur sombre, dite « orange ». L'usine ici est spécialisée dans le thé vert. Les autres feuilles sont envoyées dans d'autres usines.
Arrivée à Nuwara Eliya. Arrêt au bord du lac naturel autour duquel les familles se rassemblent. L'attraction consiste à aller faire un tour de jet-ski. Bof, bof !
On se fait déposer par Romich au centre de la bourgade avec RV dans deux heures.
Nous traversons le golf (évidemment) et découvrons le Hill Club, un hôtel british, dans son jus.
Il a été construit en 1876 par les producteurs de café (avant le thé, les anglais avaient essayé de produire du café, mais les résultats n'étaient pas là), qui se retrouvaient dans une atmosphère qui leur rappelait leur sweet home.
Les femmes n'y avaient (évidemment!) pas accès. Et lorsqu'elles obtinrent l'autorisation d'y entrer, ce fut par une petite porte latérale !!!
Bref, grand moment pour nous, nous sommes intronisés membres temporaires du club, contre une modique cotisation de … 100 roupies. Comme au Villard Café ! Ainsi nous avons accès à ce qui devient « notre » club et, c'était là l'objectif initial, au restaurant ...
Le « fish and chips » du jour ne nous laissera pas un grand souvenir. Mais cette intronisation au sein du Hill Club, oui !