J32 – Samedi 1er novembre 2014 – Darwin (Australie)
Arrivée hier soir sur le sol australien.
La politique australienne anti tabac nous avait rendu un peu parano. Aussi quand il nous a fallu renseigner la carte sur nos conditions d'arrivée sur le sol australien, nous avons coché les cases « medicins » (notre trousse à pharmacie basique), « herbs » (les dosettes de café et de thé) et « shoes » (nous avions sûrement marché sur le sol mouillé …)
Finalement, il n'y a qu'une de mes chaussures qui a éveillé l'attention car elle avait conservé quelques traces de terre javanaise. Elle m'a été rendue, la semelle nettoyée, un peu plus tard. Bon, cela va nous servir de jurisprudence pour le passage en Nouvelle Zélande dans un mois.
Heureusement Darwin est un petit aéroport et le contrôle douanier n'aura pas duré plus d'une demi-heure.
Arrivée au Paravista, un motel basique, vers minuit. La clé de notre chambre nous attend sagement dans une boite prévue à cet effet.
Déception, toutefois : l'internet est faiblard et Overblog n'est pas accessible. Heureusement que nous avions préparé un premier article à Denpasar. Merci Ax d'avoir réussi à le mettre en ligne pendant notre sommeil.
Car nous avons désormais 8 heures et 30 minutes de décalage avec le méridien de Beaufort sur Doron !
Le lendemain, c'est un peu la grise mine. L'internet de l'hôtel bafouille, mais surtout nos équipements ne sont pas adaptés aux prises australiennes et l'IPad et le PC ont des batteries qui clignotent. Et pour couronner le tout, nous sommes dimanche, ce qui veut dire magasins fermés, donc 24 heures sans communication avec toi. « Ah non, pas ça ... »
Deux heures plus tard, cela va déjà un peu mieux. Primo, nous avons découvert fortuitement que nous étions samedi et non dimanche (Pas beau de vieillir !!!). Secundo : Nous avons trouvé un premier adaptateur ad'hoc.
Le problème (essentiel) de la communication étant réglé, venons-en au fond : Darwin … L'australie … Alors, raconte ...
(Ici, un gros blanc qui traduit un intense effort de réflexion. Je te dis ce qu'on a fait ou ce qu'on en pense?)
Pas très grand Darwin, environ 100.000 habitants, banlieue comprise. Un positionnement au bord de la mer, de grandes avenues, bien propres, de la verdure sur l'esplanade qui domine la mer. Et c'est tout !
Rien de pittoresque, pas même un petit boui-boui au bord de l'eau, et surtout des rues vides (pourtant, nous ne sommes pas dimanche …)
Incroyable ! On nous avait annoncé 50 % de « backpackers » (touristes avec sacs à dos, faisant le tour du monde ou voulant bosser en Australie pour perfectionner leur anglais), on n'en a vu aucun ! Ah si, le sac de l'un d'eux ... Nous n'avons pas réussi à traduire le message qu'il y avait affiché. Help ?
Pire que cela, et là, nous rejoignons Delphine dans son haut le cœur vis-à-vis des aborigènes.
Les aborigènes, ce pourrait être la richesse touristique de Darwin (qui n'en a pas d'autres). Leur histoire, leur vie aujourd'hui, etc.
Les premiers que nous ayons vus ce matin (ils étaient une dizaine) sortaient d'un magasin de vins et spiritueux comme il y en a beaucoup ici. Tout un symbole … Ceux que nous avons vus ensuite, tout au long de la journée, étaient bien avinés. Une catastrophe humanitaire. Un peu comme les indiens navajos à Phoenix (Arizona).
Alors comment avons-nous occupé cette journée passionnante ? D'abord nous avons loué une voiture pour deux jours. Puis nous avons fait le marché de Parap, qui s'est révélé à 200 mètres de notre hôtel, qui n'ouvre que le samedi (pour le coup, cela tombait bien!). Ce n'est pas à proprement parlé un marché, mais un ensemble de petites boutiques offrant des repas à prendre sur le pouce. Cuisines balinaise, chinoise, vietnamienne, libanaise même … Plutôt sympa !
Enfin, comme on risquait de s'ennuyer ferme (mais là, j'ai honte d'en parler …) nous sommes allés voir des crocodiles à une quinzaine de kms d'ici. En fait un zoo, avec des bêtes que nous avons plus souvent vues en liberté que derrière des grillages.
Bon, voir un croc de 5 mètres de long à moins de 2 mètres de distance, c'est une expérience que nous ne souhaitons pas faire dans la vraie vie. Alors, bon, nous nous pardonnons cet écart.
Les prix étant particulièrement élevés en Australie (20 % au-dessus de l'Inter de Villard ...), nous décidons de prendre un peu d'avance sur ce qui nous attend dans 3 jours et pique-niquons sur notre balcon.