J29 – Lundi 9 août – Iguazu
« Vaut le voyage », selon le barème du Michelin … Dès que possible, nous rajouterons en bas de page une vidéo qui rendra mieux compte de la beauté du site.
Après une première approche en petit train, nous sommes partis en direction de la partie haute des chutes. Nous sommes en fin d'après-midi ; nous sommes seuls. Pas un bruit, sinon le chant des oiseaux. Nous avançons sur un platelage en bois au-dessus de ce qui semble être un grand lac immobile.
Tout change en quelques mètres. Un bruit de fond émerge et s'amplifie brusquement au détour d'un virage. L'eau semble désormais avoir choisi une direction. Et soudain, pan, on se retrouve au-dessus d'un gouffre qui aspire l'eau avec violence. Le "trou du diable". Des tonnes d'eau semblent dévorées par la terre et filent on ne sait où. On sent que c'est ainsi depuis des millénaires et on se sent tout petits ...
Il s’agit là de notre première approche. Il existe 3 autres possibilités d’accès au site (coté Argentine) que nous allons découvrir demain. Et une 4ème possibilité (coté Brésil cette fois) que nous avons programmée pour mercredi.
Vous avez compris que c’est un grand coup de cœur !
Quelques heures plus tôt, dans l’avion …
Amusant ; notre avion pour Iguazu vient d’une autre ville d’Argentine, dont nous n’avons pas pris le temps de découvrir le nom. Bref, il y a déjà des passagers à bord. Et il semble bien que les hôtesses à l’enregistrement aient confondu places libres et places déjà occupées… Heureusement, nous nous apercevons vite que l’avion n'est pas complet. Pas de stress inutile.
Une première réponse pour Delphine. Voici un extrait de la carte de Cafayate à Salta ; la traversée du lac en rouge et la « 47 » (on a longtemps espéré – pendant 47 kms exactement - que c’était le nombre de kilomètres) en vert …
Pour Fourmi, sur les fruits et légumes. C’est la déception. Pour les fruits, des clémentines, des pommes et des bananes noirâtres. Pour les légumes, on retrouve la collection de pommes de terre andines (pas très belles ; d’après le Routard, ils importent désormais des pommes de terre de Hollande, pour faire les « french fries »), des carottes, des tomates, un peu de salade. En Bolivie, il y avait des avocats sur les marchés, mais jamais dans les restau … dans les menus, les « ensaladas » sont réduites à la portion congrue. Un peu comme aux USA où l’on trouve la sempiternelle (et unique) Cesar salad.
Pour Cath 92, sur la gestion de l’hébergement. Nous essayons d’éviter la hantise du routard : se retrouver à déambuler dans la nuit noire à la recherche d’un hôtel. Souvenir mémorable d’une nuit dans le Delta du Mekong avec Jolhan, Delphine et Azziz, Malika et Julien … Alors on essaie, soit de téléphoner, soit d’envoyer un mail. Ça marche une fois sur deux … Heureusement, les hôtels sont rarement pleins. C’est l’hiver ici …
Dernière heure ; eh bien, à Iguazu, ça n’a pas marché. Notre hôtel avait fermé (mais pas son site internet …)
Je (Cath) prends le clavier :
Pour Kévin : Es-tu toujours vivant ? La maison est-elle toujours debout et Trisky respire t’elle encore ?
En ce qui concerne Los Calchaquis : correctif : ce n’est pas pour moi un souvenir d’enfance (trop jeune J). Ariel (fondateur du groupe) est le mari de mon amie Brigitte que j’ai connu lorsque celle-ci m’a remplacée lors de mon congé de maternité (Axelle = 25 ans …)
Pour Domi : Non je n’ai pas mangé tout le sandwich … je suis une gentille fille et j’ai partagé … parce que vu ce qu’il y avait dans l’assiette de JD, je ne suis pas certaine qu’il aurait tenu tout l’après midi !
Domi ? Et toi ? la carte du MP tu l’as reçue ?
Centaurée : Tu vois, quand ton facteur est en vacances … le courrier arrive !
Marico ? Tu es revenue ?