Lundi 26 décembre 2022 – J14 – Près de Nouakchott
Ici, à Nouâdhibou, dès 5 heures du mat, c’est la prière, diffusée par tous les minarets de la ville. Pas l’appel à la prière comme au Maroc. L’appel et la prière, qui peut durer une heure. Et comme il y a au moins 8 minarets à portée de nos oreilles et que tous les imams ne se sont pas réveillés à temps, on entend une cacophonie de prières pendant près d’une heure et demie …
Nous attaquons malgré tout la journée ragaillardis avec notre slogan fétiche : « Il faut donner sa chance au produit ». A nous donc Nouâdhibou et ses environs. Cath a pour mission d’immortaliser en images tout cela.
Pour Nouâdhibou même, ce sera vite fait. Rien de nouveau par rapport à hier.
Nous étendons notre périmètre d’investigation au Cap Blanc, à une dizaine de kilomètres. C’est la patrie des phoques moines. Nous nous réjouissons à l’avance...
Au passage, nous découvrons l’ex « train le plus long et le plus lent du monde » qui transporte le minerai depuis l’intérieur des terres. "Ex" car désormais détrôné par un train australien chargé des mêmes besognes.
Très vite la route se change en piste, puis le sable gagne sur le bitume et « Flute, nous sommes ensablés ». Pas de manière terrible, mais suffisamment pour découvrir que le Duster 4x4 est peut-être adapté à la neige, mais pas au sable. Nous finissons par nous en sortir … et sans avoir à sortir les chaines, toujours au fond du coffre.
Tant pis pour les phoques, nous faisons demi-tour pour reprendre la route en direction de Nouakchott avec l’idée de faire escale au bord du « banc d’alguin », une grande baie dont la profondeur ne dépasse pas 5 mètres sur plusieurs dizaines de kilomètres en direction du large.
2 ensablements plus loin, nous décidons de zapper le « Banc d’Alguin » et de rejoindre directement Nouakchott, passage obligé pour rejoindre directement Atar au cœur du désert de dunes, notre objectif mauritanien.
Et nous voilà repartis pour 500 nouveaux kms de désert, mauritanien celui-ci, par la nouvelle route, inaugurée il y a deux ans et saluée par tous ceux qui souhaitaient rejoindre le Sénégal depuis Tanger.
La route est belle sur environ 60% de sa longueur. Le reste du temps le bitume en surface se détériore laissant apparaître des trous particulièrement traitres.
Arrêt "tacos" en plein bled.
Et c'est reparti pour de nouveaux paysages désertiques où émergent quelques cahutes apparemment abandonnées...
Nous avons bien mérité notre escale du soir après avoir erré à la nuit tombante sur des pistes de sable défoncées. Nous sommes au bord de l’océan, bercés par les aller-retour des vagues. Nous sommes les seuls clients du camping … et les seuls clients pour apprécier les gambas du restau.
On nous a promis des douches chaudes … Vamos a ver.