Lundi 15 août 2022 - J15 - Hambourg et Brème

Publié le 15 août 2022 par Notre Tour du Monde par Petits bouts

Petite escale à Hambourg pour découvrir Speicherstadt, la "ville des entrepôts". Impressionnant ! Donnant sur des canaux, de grands immeubles aux murs de briques rouges que joignent des passerelles en ferraille pour faciliter le déplacement des piétons.

Lundi 15 août 2022 - J15 - Hambourg et Brème

Et au milieu, la nouvelle perle de Hambourg : l'Elbphilharmonie. Une structure en verre, dont le toit ondule comme les vagues, posée sur un ancien entrepôt en briques.

Au cours de notre petit circuit, nous sommes attirés par l'immense flèche d'une cathédrale ... qui n'est pas répertoriée par le Routard. Sur place, nous comprenons pourquoi. Il s'agit de l'église Saint-Nicolas, dont la nef, détruite en 1942, n'a pas été reconstruite et sert aujourd'hui de mémorial.

Si l'on en croit Wikipedia, avec ces 147 mètres de hauteur, cette église fut pendant 2 ans, de 1874 à 1876, le plus haut bâtiment au monde avant d'être détrôné par ... la Cathédrale de Rouen ! On en apprend tous les jours ...

Direction Brème pour terminer notre visite des trois dernières villes hanséatiques. Nous tombons sous le charme de la Markplatz, la place du marché, sur laquelle donne l'hôtel de ville et la cathédrale Saint-Pierre.

Nouveau coup de cœur en découvrant à deux pas, le Schnoorviertel, l'ancien quartier pauvre des pêcheurs et des marins.

A Brême, on ne peut échapper aux "Musiciens de Brème", l'une des légendes des frères Grimm. Ces 4 animaux, l'âne, le chien, le chat et le coq, condamnés par leurs maitres, font équipe et décident d'aller s'engager comme musiciens dans l'orchestre de la ville de Brême ... qu'ils n'atteindront jamais !

Dernière étape allemande, demain, avec le musée des migrants de Bremerhaven, à une soixantaine de kilomètres au nord de Brème. Nous décidons de nous rapprocher et de chercher un camping sur place. L'occasion d'un sketch qui nous interpelle.

3 campings sur la carte. Le premier n'existe plus. Soit.

Nous arrivons au 2ème à 18h00, alors que la gérante est en train de fermer l'accueil !!! A 18h00 !!! De (très) mauvais gré, elle accepte de nous donner un emplacement, mais les choses se gâtent lorsque je demande si la place est bien équipée d'une prise électrique. C'en est trop pour la dame qui maugréé : "Vous n'aviez qu'à arriver plus tôt ; je vais demander à mon mari". Nous sortons sur le perron pour attendre le mari et là elle découvre notre voiture. "Mais vous ne m'avez pas dit que vous étiez en voiture, je croyais que vous étiez en vélo". Ben, tu ne m'as rien demandé, tu n'as fait que râler... Bon, si cela pose de trop de problèmes, give my money back, on va voir ailleurs.

Ailleurs, c'est le 3ème camping, un camping associatif avec des gens charmants, accueillants, dont l'un parle français.

Cet incident du 2ème camping vient conforter un sentiment qui commençait à germer dans nos esprits, à savoir que nous ne sommes pas bien accueillis. Déjà à Lübeck, au restaurant, lorsque nous avons découvert que personne n'était capable de nous traduire le menu (en anglais) ; hier soir un accueil glacial au camping de Hambourg ; ce midi à Brême lorsque nous avons attendu vainement que quelqu'un vienne prendre notre commande. Et également quelques coups de klaxons intempestifs sur la route qui nous amènent à vérifier que la tente est toujours sur le toit...